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Extreme ownership – Livre à succès

23 novembre 2015

extreme-ownershipHow U.S. Navy Seals lead and win

En tant que dirigeant d’entreprise, il importe de poser régulièrement des gestes qui nous amènent à sortir de notre zone de confort. La lecture de ce livre a été pour moi dépaysante, mais au combien utile. Ma réalité est bien loin de celle de la guerre, mais les similitudes entre les qualités d’un bon leader militaire en contexte de guerre et celles d’un dirigeant d’entreprise sont surprenantes. Ce livre transpose plusieurs expériences militaires (succès et échecs) à la réalité des dirigeants ayant pour objectif de former des équipes hautement performantes.

Dès le début du livre, l’auteur décrit l’importance d’une sélection rigoureuse des membres de l’équipe et de l’entrainement afin d’en retirer des individus performants. La suite met en lumière les compétences des dirigeants qui font preuve « d’Extreme Ownership ». Ces personnes  sont toujours derrière le succès des équipes efficaces, productives et  performantes. Le grand message du livre : il n’y a pas de mauvaises équipes, il n’y a que de grands leaders.

Voici quelques éléments importants :

  1. Un grand leader prend le blâme pour tout échec vécu par son équipe. Les leaders sont responsables de chaque action prise par les membres de leur équipe. Ils ne cherchent pas d’excuses pour expliquer leurs échecs, ils les assument et trouvent le moyen d’arriver à leur but. De cette façon, les membres de leur équipe auront, entre autres, aussi tendance à se responsabiliser.
  1. L’attitude du leader donne le ton à chacun des membres. Lors d’un entrainement, l’équipe 1 accumulant de piètres performances s’est vue attribuer un leader qui supervisait une l’équipe 2 qui allait de victoire en victoire. Rapidement, l’équipe 1 (en situation d’échecs) s’est mise à performer et, du coup, a obtenu sa première victoire. L’équipe 2, quelque peu délaissée de son excellent leader, mais propulsée par la culture gagnante instaurée par lui Extreme Leader, est restée efficace.
  1. Un leader ne « pousse » pas son équipe, il va au front avec et LEAD. Un leader supporte son équipe, vit les mêmes difficultés. Il doit donc la supporter et l’aider.
  1. Extreme Leadership n’est pas ce que vous prêchez, mais ce que vous tolérez. Même si vous communiquez des standards de performance élevés, si vous tolérez de piètres performances de la part de certains membres, le niveau d’efficacité de l’équipe en souffrira.
  1. Un bon leader communique de façon claire, concise et simple. En situation de stress, ce qui est complexe se complique encore plus.
  1. En contexte de stress et d’incertitude, un Leader Extreme priorise et exécute. 3 mots clés que j’ai retenus et qui aident à se sortir d’une impasse : RELAXE – REGARDE AUTOUR – PRENDS UNE DÉCISION SUR CE QUI EST CRITIQUE. À vouloir tenter de régler tous les problèmes d’un coup, nous ne réglons rien et courons à notre perte.
  1. Décentralisez le commandement. Un leader peut efficacement diriger 4 à 6 personnes. Plus le champ de responsabilité et de décision est clair, plus le commandement peut être décentralisé, tout en atteignant les objectifs de performance définis.

C’est bien humblement que je vous ai décrit ces quelques concepts. Je n’ai évidemment pas vécu les immenses défis de ces hommes et femmes, ni même voulu tenter de décrire leurs expériences militaires par respect pour les auteurs. Je vous invite à lire leurs récits marquants qui font ressortir à quel point être un bon leader est non seulement important pour s’assurer de gagner, mais surtout, pour ces leaders, l’Extreme Leadership est une question de survie.

Auteurs : Jocko Willink and Leai Babin, 2015

 

Sylvie Grégoire, MBA, CRHA
Présidente, Totem Performance organisationnelle

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